Troisième opus (je ne pensais pas aller aussi loin !) de ce nouveau rendez-vous (quasi) quotidien : en quelques minutes de lecture le tour des jeux en financement participatif qui se terminent d'ici 24 heures.
Juste pour vous donner une raison de soutenir. Ou d'aller voir ailleurs si le pledge est plus vert.
Life of the Amazonia
Rien que pour la boîte ? Je plaisante (ou pas^^)...
L’éditeur Bad Comet s’est fait une réputation grâce à Wild: Serengeti. Il tente de surfer sur nos budgets jeu avec un autre titre reposant sur des meeples d’animaux sauvages de toute beauté.
Et ça fonctionne… plus ou moins. Plutôt moins que plus si on considère le succès en boutique du précédent. Ou le succès d’estime de leur premier jeu, Shaolia.
Ce n'est pas inintéressant. Même si visuellement en-dessous de ce que promet la couverture. Avec une cascade qui rappelle tous les mauvais souvenirs de l'arbre de Everdell (monte et démonte... jusqu'à ce que ça casse; et réalise que c'était totalement inutile et pénible). Finalement, beaucoup de tape-à-l'œil pour mieux taper nos cartes bleues.
Franchement, difficile de trouver réellement une place à ce nouveau projet (si ce n’est pour collectionner les meeples) entre Wild: Serengeti (rebaptisé Life of the Serengeti pour un problème de droits) et les mécaniques d'un jeu comme Cascadia. Même pas une traduction pour commencer à réfléchir (et se faire du mal)...
Cubed
Un éditeur spécialisé dans les jeux bien pourris reprend sans avoir les droits l'idée géniale d'un projet mexicain qu'on ne recevra jamais. Hélas (mon opinion est donc potentiellement teintée d'amertume) !
J'avais recommandé l’original mexicain à l'époque. Je ne me risquerai pas à faire la promotion du second. Même si je trouve toujours l'idée brillante visuellement. Physiquement.
Une millionnième variation des dominos justifie-t-elle de lâcher un gros billet ? En direction d'un "repreneur" aussi peu scrupuleux et terriblement vindicatif ? Et alors même que l'ajout esthétique n'apporte pas forcément grand chose (s'il apporte) en termes de gameplay ?
Je vous laisse seuls juges. Je n'en serai pas, cut the loss comme disent les financiers (et à l'époque, le pari était sur 40€. Un autre temps...).
Destinies: Witchwood
Je suis de ceux qui ont apprécié Destinies. Et ont aimé les histoires (même si je n’aurais pas refusé une écriture un peu plus poussée).
Evidemment, je suis aussi de ceux qui n'ont pas du tout été gênés par l’application et les scans de QR Code : c’est très pratique, ça permet de bien animer l’histoire, de créer de la variété et ça ne casse pas, pour moi, plus l’ambiance que d’aller chercher la carte ou le paragraphe #187 dans la section Verte (exemple fictif).
Ceci dit, c’est aussi clairement le genre de jeu qui n’a pas besoin d’être surproduit. Les figurines, par exemple, sont totalement anecdotiques. On ouvre la boîte, on vit la petite aventure proposée et on passe à la suite. Pas tout à fait comme un jetable genre Unlock… mais pas loin.
Du coup, l’option “plus tard en boutique” semble bien préférable. Même si, d'expérience, cela revient au même (ou presque) avec les campagnes de Lucky Duck Games.
Tesseract
Un gros cube composé de petits cubes (des dés). Et des joueurs qui doivent, ensemble, déconstruire le cube.
Un peu gadget ? Certainement, mais au service d'une bonne idée (si vous avez déjà joué au mah-jong, vous avez une petite idée de la chose, il faut juste l'imaginer en coopératif).
Au point de craquer son slip pour une version grand luxe avec dés métalliques ? Probablement pas mais c'est clairement le genre de "hors norme" que certains recherchent. Une des raisons d'apprécier le crwdfunding...
Mécaniquement, le coopératif semble tout de même assez léger. Au point que... j'ai bien envie de vous recommander de prendre le jeu en Deluxe (pour l'exclusif) ou d'attendre une éventuelle dispo boutique / oublier jusqu'à son existence, vous vivrez tout aussi bien sans.
Delta
Au fil du temps et des choix de gestion douteux (en tout cas pour ceux qui financent leurs campagnes), Game Brewer est passé d'éditeur excitant à brebis galeuse. C'est ce qui se passe quand on ne tient pas ses promesses ne vend pas de jouets en plastique.^^
Se termine le vendredi 11 novembre à 14h. La page du projet.
Alhambra - The Red Palace
Une variation intéressante du classique Alhambra où la couleur de chaque tuile est choisie par le joueur qui l’acquiert.
Malin… même si je serais bien en peine de visualiser ce qu’apporte réellement cette évolution. Vu que c’est un titre Queen Games, on le trouvera de toute façon en boutique, en français, pour moins cher. En supposant que la nouveauté ne soit pas juste un gadget.
Se termine le 11 à 23h59. La campagne.
On se retrouve demain ?
J’aime beaucoup cette nouvelle rubrique
J’avoue que moi aussi ce petit résumé des projets se terminant est vraiment plaisant ….
Ravi que ça plaise. J’essaie de trouver une bonne formule, je suis trop lassé de la grosse revue hebdo. Là, c’est assez plaisant à faire aussi (et c’est en plus très facile à organiser / planifier). Ca me donne même envie de faire d’autres trucs…
Elle pas mal mais très dangereuse comme rubrique
Oui justement, comme t’es pas vraiment occupé avec Cwowd, tu t’es dit « tiens je vais m’astreindre à un point quotidien, avec de la rédaction, ça m’occupera »
Plus sérieusement, c’est sympa, rapide et sans superflu
Tout à fait d’accord sur Destinies. Personnellement, en vrai je ne sais même pas dire si j’aime ou j’aime pas. J’ai pourtant fais toute la campagne principale. Mais je suis bien incapable d’avoir un avis tranché.
Moi j’ai tranché, au bout de 1h de jeu, je n’avais pas touché le plateau, j’ai dit stop !
Pour qui ?
Thierry qui doit s’y coller quotidiennement ou le lecteur souffrant de consommation ludique compulsive ?
Parce que pour le second, ça va : y’a quasiment que de l’incitation à aller voir ailleurs, c’est cool.
Quotidiennement, c’est vite dit. Ça paraît trois jours de suite, c’est pas pour autant une quotidienne
peut-être. Peut-être pas…
Et ça n’implique pas de ma part un travail quotidien. Sur une première estimation, et avec une partie automatisée pas encore optimale, même en publiant quatre fois par semaine, c’est probablement deux à trois fois moins de boulot qu’une revue hebdomadaire…
Les relations avec nos banquiers respectifs