Vous n'avez certainement pas échappé au buzz autour de Dinosaur Island (qui débarque en français le 28 juin, préco dispo chez Philibert). Et puisque vous suivez l'actu du participatif, vous avez sans doute aussi un oeil sur Jurassic World même s'il est un peu à la peine à mi-financement.
L'actualité des dinosaures, c'est aussi Dinogenics qui sera de retour sur Kickstarter le 7 juillet. Pour un reprint enrichi de nouvelles espèces (aquatiques) et quelques mécaniques et cartes additionnelles regroupées au sein d'une extension (Controlled Chaos).
Vous en avez probablement moins entendu parler que de Dinosaur Island, financé sur Kickstarter six mois plus tôt. Premier arrivé, mieux servi. Deux fois mieux si on s'en tient au nombre de souscripteurs. Mais sans que Dinogenics ait à rougir avec près de 3000 backers.
Un excellent score quand on est, à six mois d'écart, le second jeu de gestion de parc à thème ressuscitant des dinosaures. Pour ne pas dire "Jurassic Park sur un plateau" puisque ne disposant pas de la licence. Redondant ?
Et bien... pas du tout. Difficile d'imaginer deux jeux sur le même thème, avec les mêmes mécaniques (classiques) de pose d'ouvriers et gestion de ressources, qui soient aussi différents à l'arrivée. Et je ne parle pas des choix graphiques, là encore diamétralement opposés.
Dinogenics est légèrement plus accessible. Et pourtant moins "grand public" visuellement : plus sombre, plus tragique quand les événements virent au drame et, donc, finalement plus proche du film. Là où Dinosaur Island est coloré (flashy, même) et donc attirant mais finalement assez touffu et ne donnant jamais l'impression d'être en permanence au bord de la catastrophe : de la gestion pépère, classique.
Au final, les deux jeux ont plu. Ce n'était pas évident avec la palette graphique de l'un (mais les joueurs apprécient cette originalité) et l'interactivité de l'autre.
C'est pourtant toute la force et la faiblesse de DinoGenics. Si vous aimez les jeux chacun dans son coin avec des conditions fixées d'avance, passez votre chemin (et sautez sur le fluo). DinoGenics ravira au contraire ceux qui apprécient des parties plus pimentées. Et/ou l'ambiance "catastrophe" de la licence.
Car c'est ce qu'on aime dans ce jeu : s'il reste très classique dans ses mécaniques, les événements vont de l'ennuyeux au "on pourrait en faire un blockbuster". La gestion des emplacements pour les ouvriers est en plus nettement plus tendue et se couple de quelques coups bas entre joueurs ainsi que d'une lutte qui peut devenir acharnée pour attirer les visiteurs.
Un peu de chaos (mais qu'on peut anticiper) qui rebutera certains joueurs mais clairement au service du thème. Ce que ne parvient finalement pas à faire son concurrent malgré une débauche de dinomeeples plus excitants les uns que les autres.
Si les jeux de gestion "dans son coin" vous ennuient, chauffez la CB. Si vous trouvez plaqués les thèmes des jeux de gestion, ne passez pas non plus à côté. Surtout que la nouvelle extension permettra de réduire certains effets du hasard qui pouvaient poser souci, comme la pioche de cartes de manipulation ne rentrant pas dans les plans du joueur (qu'on pourra désormais échanger contre du personnel utile).
DinoGenics est jouable de 1 à 5 joueurs (on recommande 4-5 joueurs, moins d'interaction à 3) sur des parties d'environ deux heures. Jeu en anglais mais une traduction fanmade des règles et cartes est disponible.
Virus76
vivement ! et à deux c’est super aussi je vais y jouer beaucoup avec madame pas de souci
sandrine
il y en a qui ont testé à deux joueurs?
Peureux Fabien
J’attends de voir le prix…
Peureux
J’attends de voir le prix…
Metadna
Manque plus que la vf ^^p
Giraud Florian
Venez y les amigos ! Un poil cher (et encore quand on voit le prix de terraforming en rapport à la qualité du matos).
Jeux de l’année chez moi 🙂 (et dieux seul sait qu’il en est arrivé (trop) plein 🙂 )