Ces participatifs qui vont nous solliciter cette semaine. Tous les lundis, je fais le tour des projets annoncés. Avec, cette semaine, un des plus attendus sur Cwowd : Malhya de 4 Univers et La boîte de jeu.
Si aucune date n'est signalé, c'est que le projet est planifié pour le mardi, comme tout le monde (ou presque).
Un des jeux les plus attendus des membres. Des années que ça se prépare, et une attente amplifiée encore en 2020 avec l’arrivée de La boîte de jeu venue apporter son expertise technique et éditoriale. Quelle sera la réaction du reste du monde quand cette merveille francophone se dévoilera à leurs yeux ébahis ? Grande question (qui valait bien un sujet à part).
Je n’en ai pas la moindre idée. J’ai en fait soigneusement évité de m’intéresser à ce projet. Non pas car il manque d’intérêts; il me semble au contraire excellent. Je me méfie juste comme la peste des projets qui génèrent un emballement hors norme et des attentes pas toujours réalistes.
A ce sujet, le jeu semble d’ailleurs plus exigeant que la moyenne du genre. La campagne demandera un bon investissement en temps et le curseur est placé assez franchement côté simulation (et narratif !). Ce qui est plutôt pour me plaire, mais ce n’est certainement pas le cas de tout le monde. Foncez si c’est votre Madeleine, les éditeurs ont fait de l’excellent travail, avec un univers bien travaillé et différent. Si vous êtes juste là parce que tout le monde en parle... tout le monde parlera d’autre chose dans un mois 😉
Il devient difficile de différencier un projet de Awaken Realm Light (SiegeStorm) de ceux de la maison mère. Les plus fines langues diront qu’il n’y en a jamais eu aucune. Les fans rétorqueront que les figs sont en option chez AR Light; et à un tarif très correct (mais probablement totalement inutiles).
En tout cas, cette fois, nos polonais préférés nous emmènent dans un univers futuriste, définitivement cyberpunk, dans lequel les Intelligences Artificielles ont pris l’ascendant et tentent d’éradiquer les derniers humains. C’est évidemment le moment où un bug dans le transfert de conscience vous “réveille”. Qui c’est qui est une grosse chatasse ?
Le jeu exploite d’ailleurs largement ce système de transferts qui vous permettra de passer d’une identité à une autre. Avec un double niveau d’interaction : physique avec un plateau (tuiles) commun à explorer et dans le réseau avec un système de programmation en... Candy Crush ?
Le tout dans une aventure scénarisée, apparemment relativement courte (mais ça peut facilement changer avec quelques bons bonus). Très certainement le carton de la semaine (la version française n’est pas encore confirmée et, de toute façon, on préférerait que cet honneur revienne à Malhya^^).
Du combat de boss en coop avec 12 grands méchants (d’où le Zodiac du titre) sur lesquels varier les plaisirs. Plus original, ceux-ci réagissent aux actions des joueurs et modifient en fonction les conditions (environnement, gameplay) dans lesquelles se déroule le combat. Une petite prouesse rendue possible par l’utilisation d’un plateau de jeu connecté, capable de déterminer où se trouvent les différentes figurines. Couplé à une application qui va suivre la santé, les attaques et différentes actions effectuées, celle-ci sert en plus de Maître de jeu.
C’est la première application réelle du système Teburu qu’on suit depuis quelques années. Annoncé initialement chez CMON pour une déclinaison de Zombicide, c’est finalement en interne qu’un titre a été développé. Très prometteur même si la plupart des habitués de Cwowd n’iront pas plus loin en constatant que les cartes à jouer sont aussi virtuelles et se choisissent sur son écran individuel (chacun son téléphone).
Comment réagira le plus grand public ? C’est toujours tentant, ce genre de technologie. Avoir chez soi une console pour jouer à des jeux de plateaux ouvre tellement de perspectives nouvelles... Mais au prix d’une dépendance technologique dont on se passe avec le plus grand plaisir.
Boardgametables.com nous en revient avec une nouvelle campagne pour trois petits jeux. Oui, eux y arrivent; ce sont les seuls. Et ne me demandez pas pourquoi, ça ne devrait juste pas; tous les autres qui s’y sont essayé pourront confirmer que ça ne fonctionne jamais. Sauf pour Boardgametables.
Trois jeux au menu cette fois. Et tous des réimplémentations ou rééditions.
Habitats est d’ailleurs encore disponible en boutique, la nouvelle version de ce (très bon) jeu de pose de tuiles intègrera les (trois ?) extensions déjà publiées.
Basket Boss est le second titre de cette série créé par Corné van Moorsel (qu’on connait aussi pour Nova Luna, Factory Funner...) où les joueurs doivent constituer, sur plusieurs saisons, la meilleure équipe de basket possible. Un petit jeu d’enchères assez léger mais qui m’avait laissé un souvenir agréable. Après, je ne vous cacherai pas que la première chose que je fais au réveil (après m’être gratté les c... et avoir pété^^), c’est consulter les scores des matchs NBA de la veille.
Et je ne connais par contre rien de 9 Lives, nouvelle version d’un jeu de pli à enchères, japonais (il me semble), intitulé Catty. Sans doute pas celui pour lequel on va se motiver à pledger...
Tabula Games (Mysthea, Volfyirion, Barbarians: The Invasion) pour un jeu d’ouvriers surcouché de majorité (bonus pour celui qui est majoritaire dans une zone). Le jeu demande de recruter des “travailleurs” mais l’argent dépensé sert aussi de points de victoire en fin de partie, toujours un dilemme intéressant. On retrouve également un petit côté Champions de Midgard (ou, pour être précis, son extension Valhalla) puisque les ouvriers perdus rapporteront aussi des points de victoire. Le tout avec de faux airs de Lords of Waterdeep et un plateau tournant.
C'est beau mais on peut déjà se demander comment le temple en carton au centre du plateau tournant peut ne pas gêner les joueurs qui doivent regarder par dessus pour lire les pictos ? (Début de réponse le mercredi 16 mars...)
Oak. Projet signé Game Brewer avec des druides qui veulent devenir archidruide à la place de l’arch… Ce serait un éditeur qui traite un peu mieux ses backers, j’aurais été jeter un œil pour voir de quoi il en retourne. Début ce lundi.
Silicon Valley. Et voila, bientôt, tout le monde (littéralement, c’est un jeu à base de polyominos) pourra créer sa licorne : le 1er à un milliard l’emporte. Il suffira de recruter les bonnes personnes, de lancer les bons produits… ou simplement de copier ceux des autres. Un jeu un poil satirique signé Scott Almes (les Tiny Epic, Heroes of Land Air and Sea, Warp's Edge...) et disponible en français (via Matagot and Friends, l’éditeur Grail Games étant entré dans la spirale du diabolique félin). On en discute.
Cthulhu Island. Parc d’attraction version Cthulhu. Avec des employés-cultistes qu’il faudra parfois sacrifier. Du contrôle de territoires, de l’interaction directe pour saboter les attractions adverses ou piquer leurs visiteurs. Des portails pour attirer des anciens… Par Luudos Studio (SINS: Rise of Wrath, Desolated, Unlikely Heroes) qui ne brille pas par la créativité sur ce coup. Mais ça semble quand même pas trop mal fichu (je ne juge pas le “visuel”, chacun ses yeux). On en discute.
Iconoclash. Jeu de cartes d’affrontement façon jeux de plateforme (Super Smash Bros. et autres). Plein de personnages différents avec chacun ses cartes à combos par paquets. Et un style déjà bien éculé par Level 99 par exemple (Bullet ❤️, Exceed, BattleCON etc.).
ONUS! Traianus. Draco Ideas a déjà quelques intéressants titres à son catalogue pour peu que vous appréciez les jeux militaires / simulation (2GM Tactics en particulier et cette série ONUS! que je ne connais pas). Ils restent dans ce registre qui leur sied bien avec un jeu façon wargame à figurine mais sans figurines. Une idée intéressante pour qui souhaiterait reproduire à moindres frais quelques grands affrontements des 1ers et 2è siècle avant Jean-Claude à l’échelle de la centurie/manipule.
Micro Dojo: Loyalty & Deceit. Un jeu assez minimaliste, plutôt abstrait, dans lequel les joueurs déplacent à tour de rôle un ninja, un samouraï, un sumo et une geisha sur les cases d'un tableau 3x3. Mais pas ceux que vous ou votre adversaire avez déplacés juste précédemment. Puis on effectue l'action de la case correspondante, on gagne les ressources etc. correspondantes pour tenter de satisfaire une des trois conditions de victoire de la partie. Le 16 mars.
On se retrouve normalement demain pour la suite de la revue. Et lundi prochain pour la prochaine vague de nouveautés.
Micro Dojo, c’est le premier KS que j’ai reçu, en juin ou juillet dernier. C’est donc ma petite madeleine à moi, qui n’ai pas suivi Malhya depuis le début, et qui l’attend donc plus par curiosité que par envie.
Donc Micro Dojo, je backe la suite avec certitude, c’est un bon petit jeu abstrait qui ne casse rien, mais sympathique.
C’est Lite, pas Light
« Pour vaincre la machine, il y avait Terminator. Maintenant il y aura Candy Crush. »
Cette punchline de champion.
En effet, le jeu n’a pas l’air Light du tout. Une partie rushé comme des malades en 1h30… et je sais même pas comment ils ont fait pour prendre leur décisions aussi vite lors de la phase candy crush. J’estimais à 2h 2h30 avec des joueurs normaux, mais je me demande si ce serait pas plutôt 2h30 3h…à 2 joueurs…
A plus de joueurs, j’ose même pas imaginer, bien que la partie candy crush peut se faire en simultané je crois…
[…]
Ces deux propositions me semblent tellement antinomiques…
Pourquoi ?
LBDJ a aussi lorgné du côté du narratif auparavant et pas qu’un peu : Enquêtes à LA n’a malheureusement pas eu le succès qu’il méritait…
Et ce serait dommage en fait le jeu est léger mais beaucoup plus malin qu’il n’y paraît. C’est un jeu de plis et on va miser combien de plis on va réaliser. Cela se fait sous forme d’enchères. Mais les enchères ont des emplacements limités, ce qui fait qu’on ne peut pas forcément miser la valeur qu’on voudrait. Ensuite en gagnant un pli, on peut récupérer une carte du pli et finalement l’arrière des cartes a sa couleur visible en sachant que les atouts ont une couleur particulière. Tout ceci permet des choix continus et une certaine tension avec pas mal de twists
Miser sur le nombre de plis remporté, ce n’était pas déjà le principe de Ghosts of Christmas d’une de leur précédente campagne ?
Oui,
c’est d’ailleurs le même auteur, mais c’est pourtant fort différent. C’est un peu difficile à expliquer sans montrer. Mais cela fonctionne sous une forme particulière d’enchère. Cela se joue sur un plateau allant de 1 à 4 avec des emplacements de des deux côtés et cela cycle. du coup le 5 revient sur le 1. Le joueur avec le 1 jaune va en premier mettre sa carte d’enchère en longueur s’il veut assurer de la flexibilité entre 2 et 3 par exemple et bloquant par la même occasion, ces deux emplacements d’un côté du plateau. S’il avait voulu jouer une valeur précise, il aurait mis sa carte sur la largeur ne bloquant qu’une seule valeur. Ensuite on passe au joueur suivant qui va lui aussi placer sa carte de mise. Imaginons qu’il mise sur 3 et 4 plis, le 3 (ou 7) n’est plus disponible et le 3ème joueur doit combiner avec ce qui reste. Et c’est encore pire pour le 4ème joueur.
Je vois d’ailleurs sur leur page qu’une VF est annoncée chez Don’t Panic Games…
(matos sans texte, non ?)