Les financements participatifs qui vont solliciter les joueurs cette semaine. Tous les lundis, je fais le tour des projets annoncés par les éditeurs. Et cette semaine, encore un menu très chargé avec une très riche variété de styles, genres, mécaniques. Il y en a clairement pour tous les goûts.
Si aucune date n'est signalée, c'est que le projet est planifié pour le mardi, comme tout le monde (ou presque).
Si vous avez aimé l’ambiance du jeu vidéo The Medium, ou simplement si vous avez travaillé un peu votre culture artistique, vous retrouverez avec plaisir (façon de parler) l’œuvre de Zdzisław Beksiński, surréaliste polonais parfois qualifié de peintre des cauchemars. Le jeu utilise ses œuvres, rien que ses œuvres et, nous dit-on, est né de l’amour de l’auteur pour l’artiste.
Je ne vais pas plus faire mon malin vu que je n’ai pas compris grand chose au jeu en lui-même. Il semble qu’il s’agit d’un jeu de contrôle avec conflits dans lequel on participe à un rituel pour déterminer qui gagnera le contrôle physique des cauchemars une fois la cathédrale achevée.
Début de la campagne ce lundi avec un bonus pour les premiers backers.
Humanité hors de contrôle, on trouve des trous de ver (chatte !) et on part installer une colonie sur une planète riche en 3He afin d’alimenter la Terre en énergie (on aurait donc, en 80 ans, maîtrisé la fusion nucléaire et épuisé les réserves lunaires ?).
Une trame "menace d'extinction" comme on en voit de plus en plus depuis quelques temps pour un euro futuriste avec des "rondelles" de partout. Pas de vraies rondelles, juste des disques (12, statiques) divisés en secteurs, mais qui donnent au plateau un style aussi particulier que segmentant.
Moi, je cherche encore à comprendre comment ce pitch peut accoucher d’un jeu compétitif… Mais le jeu est de toute façon annoncé comme bien trop complexe pour mes petites préférences persos.
Parfois, je me retrouve devant un projet qui me laisse sans voix. Genre, celui-ci. Le pitch est incompréhensible, personne en face n’a réalisé qu’ils parlaient à des gens qui ne connaissent pas depuis des années l’univers du jeu. L’originalité majeure est de choisir pour héros des animaux anthropomorphiques (tellement original que cela rappelle beaucoup le jeu vidéo Armello).
Le pire, c’est que ça semble offrir une sensation condensée (neuf tours max) des RPG avec un univers original qu’on va explorer d’objectif en objectif, pour récolter le plus de gloire et l’emporter. A moins qu’une des multiples conditions instantanées de victoire mette fin à la partie (quatre conditions de victoire différentes).
Ca pourrait donc être très intéressant. Si c’était moins hermétique. S’ils faisaient l’effort de se rendre accessible plutôt que de chercher à inonder les gens sur Facebook (et autres ?). Difficile d’y croire. Le potentiel est pourtant là.
Essentiellement un jeu de pose d’ouvriers / contrôle avec des événements. Et des tuiles qui se superposent ? Pas eu le temps de rentrer dans le livret de règles qui est en ligne (et franchement un peu lassé de tous les jeux où le but est de devenir Empereur de Rome).
Celui-ci dispose d'un plateau tournant qui change la donne (tout le monde adore les plateaux tournants, non ?). Bénéficie d'une réalisation très soignée. Et se joue avec des personnages asymétriques, chacun doté de son plateau individuel différencié, de ses domaines d'expertise et de ses objectifs individuels (en plus de devenir Empereur, évidemment). Tandis que tous œuvrent à la grandeur de Rome sans cesser de se tirer dans les pattes.
Je ne sais pas encore si ce projet sera un pétard mouillé ou un futur hit. Mais il dispose de nombreux détails qui lui permette de sortir, au moins sur le papier, du lot des jeux de ce genre.
Et j'espère que mon latin n'est pas totalement pourri (probablement^^)...
Vu que la propre description de l’éditeur est écrite dans un anglais approximatif (je les suppose italiens), difficile de s'avancer sur ce projet.
Les certitudes : c’est un jeu de cartes d’affrontement pour deux (quoi qu’ils en disent). Et cela parlera visuellement aux amateurs de dark fantasy avec des tentacules.
Les inconnues : ils annoncent du jamais vu , c’est mal barré. La principale (seule ?) originalité semble être dans l’invocation des créatures de son deck qui va demander un certain nombre de “tours” d'incubation. Ce qui a déjà été expérimenté sans que cela marque les esprits vu que le rythme du jeu est alors souvent mou (attention : dans 4 tours, mon invocation entre en jeu).
Je n’ai jamais joué au jeu vidéo Dead by Daylight. Autant dire que son adaptation... si elle n’était pas signée par Level 99, je me serais même contenté de deux lignes torchées en trente secondes. Vu l’historique de l’éditeur, qui n’a pas multiplié les licences vache-à-lait par le passé mais, au contraire, plutôt privilégié ses propres univers, ses jeux (même si purement de niche, pour gamers) : évitons de jeter le bébé avec la licence.
Pour ceux qui, comme moi, ont évité le jeu vidéo : horreur, survie. Et, sur plateau, en tous (qui tentent de s’échapper et donc d'abord réparer des générateurs) contre un (qui a pour plaisir exclusif de les suspendre à des crochets de boucher; je ne juge pas, chacun ses loisirs). Avec des figs (même si ce seront probablement des pions améliorés, n’espérez pas qu’elles finiront derrière une vitrine). Et un tarif comme on n’en a plus vu depuis le monde d’avant ($49 le jeu de base) !
Oui, tu viens de te faire avoir : la Deluxe coûte le double et sera bien sur le pledge obligé pour 95% des backers. Même ainsi, ça reste une bonne affaire (enfin, hors frais de port et TVA...)
Après les conflits syndicaux new-yorkais de Which Side?, Yeast Games poursuit son exploration de l’Amérique du début du 20ème avec Bonnie & Clyde. Une sorte de petit puzzle solo dont la fin est inéluctable. Reste à écrire le parcours qui y mène.
Un bon gros point pour la démarche locale, artisanale.
Sur Kickstarter le samedi 2 avril. Autant dire que ce ne sera pas une promenade de santé (^^).
Ptolemaeus. Un plateau représentant le zodiaque totalement réalisé au Stabylo(s). Rose, vert, jaune et bleu. Répète deux fois la suite de fluos. Et fais-moi perdre trois dixièmes, merci beaucoup. J’ai une très vieille passion pour l’astronomie, qui a bien failli être aussi mon domaine. Mais le plateau de jeu de ce projet est tellement ignoble que je préfère garder de cet éditeur italien le souvenir de son premier jeu : Poo Poo Fighting. C’est dire...
Le rapport avec l’astronomie ou les travaux de Ptolémée semble de toute façon des plus ténu. Début le lundi 28 mars. On en discute.
Cthulhu Island. Le retour. Reboot rapide, le projet ne devrait pas avoir été revu en profondeur. Assez pour donner envie aux gens de parcs d’attraction autour de portails pour Grands Anciens ? Probablement pas... On en discute.
The Artemis Project: Satellites & Commanders. Extension pour ce jeu de placement de dés-ouvriers sur fond d’exploitation minière de Europe (le satellite de Jupiter). Ajoute deux nouvelles options (je vous laisse deviner, vu le titre…). Le jeu avait été bien accueilli mais vu qu’une localisation est disponible en boutique… On en discute.
Iconoclash. Jeu de cartes d’affrontement façon jeux de plateforme (Super Smash Bros. et autres). 11 personnages, des cartes à combos par paquets. Et un style déjà bien éculé par Level 99 par exemple (Bullet ❤️, Exceed, BattleCON etc.).
TerraTiles. Des tuiles hexagonales de différents terrains pour réaliser des maps pour vos JdR ou wargames. On en discute.
On se retrouve demain pour la suite de la revue. Et lundi prochain pour la prochaine vague de nouveautés.
Cercles, trous, chatte, rondelles…
Gros carton rouge pour ton texte sur Frozen Frontier !
Ah oui mais là, faut envisager de suivre une petite thérapie mon bon monsieur.
J’évite : trop de problème par le passé.
Parait-il que je surinterprétais bien trop les non réactions et silences de mes thérapeutes.
Mais je sais bien qu’ils aimaient ça, les coquinous.
Et 1 de + :
Seas of Havoc départ demain !