KIckstarter permet de concrétiser ses projets. Ses rêves. Mais cela passe parfois par un échec.
@jerthael (Editions smile) a l'expérience de Kickstarter. Sa première campagne pour le jeu Qwarks avait même été un succès avec 459 contributeurs. Succès d'estime, certes. Mais sur le très difficile segment du jeu familial; dans le pur sens du terme : parents et enfants.
Rebelote en avril dernier avec, cette fois, Qwarks Wanted. Une version un peu plus "mure" qui reprend le principe de base de Qwarks : trouver le plus vite possible le Qwarks qui corresponde le mieux aux paramètres du tour (nombre de tentacules, d'yeux, sourire/triste, couleur...). Un nouveau jeu qui ressemble beaucoup à son prédécesseur (même illustrations etc.) mais avec de nouvelles mécaniques augmentant l'importance des paramètres à satisfaire. Et, donc, nettement plus orienté observation que vitesse.
Ce fut, cette fois, un échec. L'auteur a rapidement pris la seule décision qui s'imposait alors que le projet avait réuni tout juste 100 souscripteurs en une semaine.
Annuler n'est jamais facile. Cela oblige à une sérieuse, et toujours délicate, remise en cause. Mais on pourrait multiplier à l'infini les exemples de projets passés par une annulation avant de connaître le succès. Le plus souvent, une annulation rapide; un bon signe que l'auteur croit plus en sa capacité à améliorer les choses qu'en un bienheureux miracle qui viendrait inverser la tendance. Pour le backer, un excellent signe quant à sa capacité à gérer les innombrables problèmes que doit résoudre un éditeur.
Pourquoi je vous raconte tout cela ?
Parce que, fidèle à son habitude, @jerthael a partagé sur le forum son processus d'annulation. Ses ambitions pour la suite. Les pistes d'amélioration qu'il envisage. En toute simplicité. Et toujours à l'écoute des avis de joueurs.
C'est donc une occasion rare qui vous est proposée de participer à un reboot. De donner votre avis. D'aider un éditeur à transformer en réussite une campagne qui n'a pas fonctionné la première fois.
Jerthael
Wahou, merci pour ce gros coup de pouce (et un gros poutou à toi, Jean-François ;)).
La première leçon que j’ai tiré de cela est que rien n’est jamais gagné d’avance. J’avais préparé cette campagne du mieux que le pouvais… du moins je le pensais car, avec le recul et l’échec, je me suis rendu compte que je m’étais contenté de dérouler une campagne certainement très « propre » mais peut-être trop classique et sans âme. Je bosse dur pour corriger cela et si je suis toujours aussi motivé c’est notamment parce que j’ai la chance de pouvoir compter sur le soutien de beaucoup de membres de CWOWD. 🙂
jfmagic16
@jerthael c’est notre chouchou !!!!